Cette fonction permet de créer et de mettre à jour un dossier. Un dossier est un référentiel complet, identifié par un code, dans lequel on retrouve tous les paramètres et règles de gestion et toutes les données utilisées. Un dossier se caractérise par :

  • un répertoire de base et un ensemble de sous-répertoires sur le serveur d'application. On y retrouve les objets SAFE X3 issus du paramétrage.
  • un user oracle (ou un couple user, login avec SQL server) défini sur le serveur de données. Toutes les tables de la base y sont rattachées.
Création/duplication d'un dossier

La création d'un dossier est un préliminaire indispensable avant de pouvoir commencer à paramétrer et /ou à saisir des données. Cette opération est relativement longue. Autant il est courant de revalider un dossier en cours de paramétrage lorsque les paramètres de configuration sont affinés, autant on essaiera de créer directement avec les bons paramètres le ou les dossiers qui seront utilisés en exploitation. En effet, cette phase conditionnera le bon dimensionnement de départ la base et évitera le recours ultérieur aux outils d'exploitation de la base pour redimensionner. Par ailleurs, sur un dossier en exploitation, une revalidation peut être une opération relativement longue et nécessite que personne ne soit connecté sur le dossier traité.

On part toujours d'un dossier de référence pour pouvoir créer un dossier. L'intérêt d'utiliser un dossier de référence est de pouvoir partir d'un paramétrage de base. Le dossier superviseur, qui peut servir de dossier de référence, et qui contient l'ensemble des paramètres relatifs à la législation courante, est livré avec le progiciel, mais n'importe quel autre dossier peut servir de référence.

La création/duplication d’un dossier dépend des options choisies au niveau de votre licence.
Cliquer sur le bouton Créer permet d’hériter par défaut de toutes les options (modules, codes activité, langues, etc) paramétrées.
Seules les options acquises lors de l’achat de votre licence peuvent être sélectionnées. »
La fiche X3, disposant de toutes les options, ne peut donc être dupliquée.

Onglet Ecrans

Dans cet onglet, un seul tableau apparaît. Il contient des codes activités de deux types, relatifs :

  • au dimensionnement des tableaux dans les écrans du progiciel (en effet, les écrans permettant de saisir des documents multi-lignes sont dimensionnés statiquement à l'entrée dans une fonction).
  • au dimensionnement de certaines valeurs stockées de façon dénormalisée dans la base de données. Dans ce cas, le nombre de valeurs est en général faible (normalement inférieur à la centaine).

Une valeur positive doit donc être entrée en regard de ces codes activité.

Les codes activités du premier type ne servant qu'à définir une quantité de mémoire utilisée pour l'écran, leur modification n'implique que la revalidation des écrans et fenêtres concernées. Il convient tout de même de noter que le fait de sur-dimensionner largement certaines valeurs de ce tableau signifie que l'on devra disposer de davantage de mémoire allouée par poste. Si le dimensionnement mémoire n'est pas suffisant, l'erreur Plus de mémoire disponible est susceptible d'être affichée à l'écran lors de l'exploitation du progiciel, la fonction concernée étant alors arrêtée. Il est à noter que l'on sait définir des quotas de mémoire supplémentaires pour des profils menus donnés (si certaines fonctions particulièrement consommatrices sont réservées à certains utilisateurs seulement, cela peut être paramétré de la sorte).

En regard de chaque code activité du second type, on saisit une dimension qui va permettre à la fois de définir le nombre de valeurs saisissables dans les écrans associés, mais aussi la structure des tables correspondantes de la base de données. La modification de ces valeurs impliquera donc, lors de la revalidation du dossier, un changement de structure des tables concernées.

Une valeur maximum pour la base de données est affichée pour ce type de codes activité.  Cette valeur ne peut pas être dépassée, car elle conduirait à une table dont le nombre de colonnes ou la taille d'une ligne dépasserait les valeurs admissibles.

Dans certains cas, une valeur minimale pour la base de données peut être affichée. Si la valeur saisie est inférieure à cette valeur, on pourra saisir moins d'occurrences dans les écrans que ce que pourrait stocker la base. Si la valeur saisie est supérieure, les deux dimensionnements seront identiques. La raison pour laquelle ce nombre minimal peut exister est lié au fait que des états Crystal Reports standard risqueraient de ne plus fonctionner si certains champs ne sont pas présents dans la base.

Onglet Tables

Cet onglet permet de renseigner un certain nombre de valeurs qui permettent ensuite à un algorithme de dimensionnement de calculer :

  • pour chaque table de la base, une taille physique de stockage estimée. Cette taille physique est utilisée lors de la définition des caractéristiques de la table (taille prévue, gestion des extents sous oracle, par exemple).

  • par cumul, une taille globale de la base

Il est important de bien renseigner ces paramètres en tenant compte de l'historique désiré (si par exemple on a une base de 500.000 écritures par an, et si on désire garder 5 ans d'historique, il faudra renseigner avec 2.500.000 le paramètre VOUCHER correspondant). En effet, si ceci n'est pas fait correctement, on devra ultérieurement réorganiser la base et ses paramètres pour éviter la fragmentation des données et obtenir des temps de réponse optimaux.

Onglet Initialiser

Dans cet onglet, vous définissez les valeurs par défaut utilisées lors de la création effective du dossier, ainsi que les paramètres influant sur la façon dont la revalidation d'un dossier va se faire :

  • Les options de copie permettent de renseigner les données de certaines tables à partir du contenu des tables d'un autre dossier (le dossier de copie déclaré dans le premier onglet, le dossier de référence par défaut). Cette opération se fait lors de la création du dossier, ou lors d'une revalidation, si un ajout de modules active des tables qui n'étaient pas encore utilisées. Le crible de renommage permet de renommer les codes créés par ces options de recopie.
  • Le tableau Validation des transactions permet d'éviter la revalidation de tous les écrans paramétrables à partir d'écrans de base (dans le menu paramétrage de chaque module) lors d'une revalidation de dossier. Cette revalidation pouvant être longue, et n'étant pas nécessaire si les écrans de base n'ont pas vu leur structure changer, elle peut être évitée en répondant Non à la question. Si on a répondu Non par erreur à cette question, ou si on a voulu volontairement rendre plus courte la durée de revalidation de dossier, on pourra toujours relancer cette validation séparément par la fonction dédiée.
  • La série de cases à cocher Mise à jour permet d'éviter la régénération de code associée à la revalidation d'un certain nombre d'éléments du dictionnaire en revalidation de dossier. Là encore, il s'agit d'optimiser un temps de revalidation. Pour des raisons de sécurité, ces cases ne peuvent être décochées que dans un dossier de développement, et elles doivent l'être avec prudence. Cette phase peut également être refaite a posteriori par une fonction dédiée.
  • Le tableau des langues permet de définir la liste des langues utilisables par des utilisateurs en connexion sur le dossier. Il est conseillé de ne choisir que celles qui sont réellement utiles, car cela ralentit la création du dossier (une partie des fichiers liés aux fenêtres est générée dans chaque langue retenue).

Onglet Spécifiques

Dans cet onglet, on trouve un tableau définissant la valeur et les caractéristiques associées aux codes activité commençant par X, Y, ou Z, qui permettent de marquer les développements spécifiques.

Onglet Divers

Cet onglet permet de définir des éléments de dimensionnement utiles à l'environnement d'exécution des processus serveurs associés à chacune des sessions du progiciel ouvertes. Les données saisies sont stockées dans un fichier de configuration nommé APL.ini, situé sur le serveur, dans le répertoire de base du dossier, une fois qu'il est créé. Ces paramètres ont une valeur minimale qui sera utilisée si les valeurs paramétrées dans cet écran ne sont pas suffisants.

Onglet Liens

Cet onglet définit les caractéristiques de connexion au dossier, et notamment les informations se trouvant dans la boîte de connexion du poste client, lorsqu'on établit une connexion au dossier. Le fait de les renseigner ici permet de mettre à jour un fichier de configuration situé sur le serveur, dans le répertoire de base du dossier superviseur, et nommé X3APPLI.ini.  Ce fichier peut être téléchargé sur les postes clients à l'aide du bouton idoine, à partir de la boîte de définition des paramètres de connexion.

Cet onglet permet également de définir des liens du dossier vers des dossiers situés dans d'autres solutions (ie. un autre serveur, ou un autre service de connexion, ou les deux).

L'intérêt est de simplifier la mise en oeuvre de connexions entre progiciels en technologie SAFE X3 lorsqu'ils doivent partager ou mettre à jour des données communes. L'exemple classique de ce type de coopération est le cas d'un progiciel qui doit mettre à jour une comptabilité située dans un dossier distant.

De façon technique, un programme situé dans un dossier DOSSIER1 est susceptible d'ouvrir des tables dans un dossier distant nommé DOSSIER2 par l'intermédiaire d'une syntaxe de type :

File ="serveur:[email protected]"

Lorsque ceci arrive, un processus d'accès aux données est ouvert sur le serveur distant ( il s'appelle sadora ou sadoss selon la base de données concernée), et cherche à se connecter à la base de données avec un nom d'utilisateur par défaut (au sens base de données) égal au code DOSSIER1 du dossier d'où la requête est lancée.

S'il existe, pas de problèmes, mais il faut faire en sorte que les privilèges d'accès aux tables du dossier DOSSIER2 soient suffisantes.

Si un dossier de nom DOSSIER1 n'existe pas sur le serveur distant, aucun accès ne sera possible, sauf si on a défini, sur le serveur distant, un répertoire DOSSIER1 contenant un nombre minimum de fichiers stratégiques utilisés lors du démarrage d'un processus de ce type (les fichiers .users, .password, APL.ini, adxora).

Le fichier adxora stocke notamment, sous forme codée, le code user sous lequel le processus d'accès aux données se connectera, et le mot de passe correspondant.

C'est pourquoi on saisira dans cet onglet un tableau de liens avec les paramètres suffisants pour permettre la création des fichiers autorisant la connexion distante. Cette création n'aura pas lieu lors de la saisie de la ligne, mais elle sera déclenchée lorsqu'on aura activé le lien (fonction accessible via clic droit sur la ligne).

Il est à noter que les liens peuvent être caractérisés fonctionnellement : un Lien comptable, par exemple correspond à un lien permettant à un progiciel d'accéder à une comptabilité distante. Un seul lien caractérisé de chaque type est possible par dossier, et dans ce cas, il faudra préciser les caractéristiques complètes du dossier distant auquel on se connecte. L'intérêt de ces liens caractérisés est qu'ils sont gérés par les progiciels qui les supportent (une opération de comptabilisation dans un progiciel sans comptabilité recherchera explicitement un lien comptable pour savoir s'il doit accéder à une comptabilité distante).

Il existe également des liens de type Divers : il peut y en avoir plusieurs de ce type pour un dossier donné (sachant que le nombre total de liens tous types confondus est limité à 5). Ils sont supposés être gérés dans des traitements spécifiques. Un lien de ce type ne référence pas forcément un dossier particulier, mais il peut simplement correspondre à un environnement donné. Dans ce cas, les connexions auront lieu avec un code user base de données à préciser.

Lors de la saisie de lignes de liens, le traitement recherche quelle est la version du progiciel SAFE X3 installée dans l'environnement cible. Il détecte notamment la présence d'un fichier solution.xml, ce qui permet de déduire un certain nombre de valeurs par défaut lors de la saisie d'une ligne. En l'absence d'un tel fichier, le traitement suppose que le dossier distant est en version 13X.

Etats

Par défaut, les états suivants sont associés à la fonction:

  • Paramètres dossiers
  • Mais ceci peut être modifié par paramétrage.

Boutons spécifiques

Validation

Ce bouton lance la fonction de validation du dossier.

On trouvera dans l'annexe technique dédiée le détail des opérations réalisées en validation de dossier.

Barre de menus

Messages d'erreur

Outre les messages génériques, les messages d'erreur suivants peuvent apparaître lors de la saisie:

Volume inexistant

Le nom du volume (A par défaut) n'est pas connu.

Code déjà existant en ligne i

Dans le tableau des langues, on a saisi un code langue déjà référencé dans une ligne antérieure.

N utilisateurs sur ce dossiers

On cherche à lancer la revalidation d'un dossier, mais des utilisateurs sont encore connectés au dossier.

Messages d'erreur en validation de dossier

Lorsque la validation de dossier est lancée, un fichier trace est créé. Toute une série d'erreurs peuvent survenir. Elles se présentent sous la forme d'une ligne d'erreur (en rouge) dans la trace, suivie éventuellement d'informations complémentaires. Certaines erreurs sont génériques, mais la plupart sont liées à la phase complexe de revalidation des écrans. Les deux séries d'erreurs sont listées ci-après.

Attention:

La trace de validation de dossier est accessible par le bouton Trace à partir de la gestion de dossier. Si la validation d'un dossier est lancée par le serveur batch, la trace de la requête ne donnera que l'heure de lancement de la validation : il faudra passer par la gestion de dossier pour visualiser la trace détaillée de l'opération.

D'autres erreurs non répertoriées sont susceptibles de survenir, en particulier en changement de version. Ces erreurs seront définies dans les releases notes accompagnant les mises à jour de version.

Erreurs génériques

Dossier en cours d'utilisation
Dossier en cours de génération
N utilisateurs sur ce dossier

Ces erreurs peuvent arriver dans la phase préliminaire de verrouillage d'un dossier en cours de revalidation, lorsque le verrouillage n'est pas possible.

Erreur de lecture / Erreur d'écriture / Erreur d'effacement

Un problème de droit d'accès existe dans une table dont le nom est donné en suite de message. Cette erreur peut arriver dans n'importe laquelle de phases de génération (création des écrans, menus...) si un problème d'accès existe sur l'une des tables du dictionnaire correspondant.

Erreurs liées à la revalidation des écrans

Pas assez de place en largeur ( largeur nécessaire / Largeur maximale )
Pas assez de place en hauteur ( hauteur nécessaire / Hauteur maximale )

Lors de la validation d'un écran, il n'y a pas assez de place pour positionner tous les champs dans l'écran (ceci n'empêche pas la validation de l'écran, mais il faudra aller vérifier l'écran manuellement.

Type de données inexistant
Action inexistante
Objet inexistant
Table inexistante
Paramètre non renseigné

Ces erreurs non bloquantes peuvent survenir lors de la validation d'un écran : elle ne peuvent pas arriver sur des écrans saisis, mais pourraient arriver après transfert par copie inter-dossier d'éléments, suivi d'une revalidation de dossier : là aussi, il faudra aller vérifier l'écran manuellement.

Trop de lignes sur le bloc (max 30)
Trop de colonnes sur le bloc (max 15)
Trop de champs sur le bloc (max 150)
Trop de paramètres sur un champ (max 20)
Trop d'actions dans un écran (max 500)

Ces erreurs bloquantes peuvent survenir lors de la validation d'un écran : elle ne peuvent pas arriver sur des écrans saisis, mais pourraient arriver après transfert par copie inter-dossier d'éléments, suivi d'une revalidation de dossier : là aussi, il faudra aller vérifier l'écran manuellement.

Variable non définie sur le bloc i

La variable de bas de tableau d'un bloc n'a pas été correctement déclarée dans la structure d'un onglet

Annexe : informations techniques complémentaires

Définition des volumes

Les volumes permettent de définir des répertoires où sont installés les fichiers de l'installation du progiciel, et les fichiers concernant les dossiers créés (base de données exclue).

Ces répertoires sont définis dans un fichier de configuration nommé adxvolumes, installé dans le répertoire de base de l'installation du moteur (ce répertoire étant lui-même identifié par le volume 0 (zéro), qui est réservé à l'installation du run-time du moteur).

Le chemin de base d'un volume peut être retrouvé en utilisant la fonction suivante dans la calculatrice SAFE X3 :

filpath("!","","","","x")

où x est le code du volume (0, A,B,C...)

En renseignant le deuxième paramètre dela fonction filpath, on peut ainsi trouver le chemin exact d'accès au fichier adxvolumes lui-même :

filpath("!","adxvolumes","","","0")

Dans l'installation standard, le fichier adxvolumes contient au moins deux lignes (une des lignes pour le volume 0, l'autre pour le volume A, éventuellement d'autres pour les volumes B, C, D...) sous la forme suivante (ici sur un serveur NT, sur un serveur UNIX, on trouverait des chemins sous la forme /home/SAFEX3/runtime, par exemple) :

0 :D:\SAFEX3\Runtime
A :D\SAFEX3\Dossiers
B :E:\VolumeB

Il faut noter que l'intérêt d'utiliser d'autres volumes que les deux premiers offre relativement peu d'intérêt en soi en version 140, car les arborescences de dossier, si elles contiennent beaucoup de fichiers, prennent en général une place qui n'évolue pas beaucoup; une problématique d'optimisation d'entrées sortie par répartition sur différents disques n'est pas vraiment utile dans ce cas, les données étant stockées dans la base. Le seul cas où ceci peut être intéressant est celui où on stocke des fichiers textes et images dans le répertoire TXT, comme on le faisait en version 130 (en version 140, on a la possibilité, de loin préférable, de les stocker dans la base). Par ailleurs, lorsqu'on utilise l'interface Web, les fichiers XML générés et exploités par le serveur http sont toujours stockés dans un répertoire défini à partir du volume où le dossier superviseur est installé (c'est normalement A).

Modules utilisables pour la définition des dossiers

Les modules utilisables peuvent être définis en plusieurs types :

  • Des modules fonctionnels décrits dans une documentation annexe.
  • Des modules techniques (Superviseur, Tronc commun, Développement, Interne X3). Le module Interne X3 ne peut pas être activé (il est réservé aux équipes de développement SAFE X3). Il est conseillé d'activer le module Développement, même si aucun développement spécifique n'est prévu, afin d'avoir accès à certaines fonctions de maintenance directement depuis le dossier.
  • Des modules supplémentaires (Module spé 1 à 4) ouverts à des développements partenaires.

Des contraintes d'interdépendance existent entre les modules. Ces contraintes sont directement testées dans la saisie des modules actifs, et documentées dans la documentation annexe. Pour les modules techniques, il est impératif que les modules Superviseur et Tronc commun soient égaux à Oui.

Tables mises en oeuvre

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